Back Vous êtes ici : Accueil Life and style Salon : les perspectives d’avenir pour le secteur

Life and Style

Salon : les perspectives d’avenir pour le secteur

Le salon pro connaît une période difficile au regard des récents événements en France. Quelles sont les perspectives d’avenir pour ce secteur événementiel ?

Salon en France : un secteur affluent

Après les tragiques attentats qui ont frappé la France et la mise en place de l’état d’urgence depuis 2015, le secteur de l’événementiel s’est vu menacé par le contexte particulier. Malgré cela, la filière a su résister et suivre les consignes de continuité énoncées, grâce à un effort groupé de la part des entreprises et des participants.

L’organisme Unimev – l’union française des métiers de l’évènement - a réalisé en 2016 une étude qui présente un bilan chiffré du secteur événementiel pour l’année 2015. Le rapport révèle une légère baisse de fréquentation, mais ne tire pas la sonnette d’alarme pour autant. Il constate, à l’inverse, la création de nouveaux événements sur plusieurs secteurs : salon professionnel ou grand public, foire, congrès, etc.

Le bilan n’est donc pas catastrophique et même plutôt encourageant au regard du contexte particulier dans lequel se trouve le pays. Quelle affluence pour l’événementiel en France ?

Salon événementiel : un secteur qui résiste à la crise

Alors que tous les voyants du pays sont au rouge - une crise économique généralisée importante couplée à une politique d’austérité, une menace terroriste de plus en plus présente et la mise en vigueur de l’état d’urgence, prolongé à plusieurs reprises (jusqu’en Juillet 2017 aux dernières nouvelles) – le secteur événementiel, premier concerné par la mise en place de cette mesure de sécurité semble tenir bon.

La preuve, certains sites web proposent même des offres d’emplois pour travailler sur différents types de salon, notamment HotesseJob. De même, la France compte pas moins de 1135 foires et salons par an, selon l’étude proposée par Unimev. On y retrouve 210 000 exposants où 21 000 millions de visiteurs se rendent, dont 710 000 étrangers. Des chiffres importants qui montrent bel et bien que le secteur résiste.

 

Une bonne nouvelle pour l’économie du pays, car le marché génère chaque année en moyenne un peu moins de 6 milliards d’euros. Pour donner un ordre d’échelle plus concret, cela représente l’équivalent d’une création ou d’un maintien de 90 000 postes. De quoi faire baisser la courbe de chômage.

Le marché ne profite pas qu’aux salariés, côté entreprise l’intérêt est également considérable. En 2015, l’ensemble des entreprises exposantes sur une foire ou un salon a généré un chiffre d’affaires global de 30 milliards d’euros. L’étude révèle que ces entreprises bénéficient d’un retour sur investissement de 8, c’est-à-dire qu’une entreprise génère en moyenne 8€ de bénéfices après avoir investi 1€ dans la participation à ce type d’événement.

Consultez les chiffres clés de cette étude sur ce site.

Quel avenir pour le secteur ?

Le climat anxiogène actuel ne semble donc pas impacter le secteur fortement. Même si les gros poissons tels que le Salon international de l’agriculture, fierté nationale, ou encore le Mondial de l’auto, déplorent une baisse de fréquentation d’année en année, le marché global semble stable. Car la situation semble profiter à de nouvelles manifestations de plus petite envergure.

Même si les dépenses en communication publicitaires et médias diminuent en France (sauf pour le média internet, en croissance sur les 10 dernières années), on constate que la participation à un congrès ou une foire reste le média favorisé par les entreprises. En effet, la courbe d’investissement suit en fait les évolutions du PIB.

L’avenir de l’événementiel ne semble donc pas menacé. Au regard des investissements conduits dans les infrastructures lié au secteur, les promoteurs et entreprises exposantes peuvent se rassurer. Plusieurs stades avaient déjà été rénovés et agrandis à l’occasion de l’Euro 2016. La ville de Marseille, élue Capitale Européenne du Sport en 2017, a modernisé un grand nombre de ses infrastructures pour accueillir diverses rencontres sportives.

Enfin si la candidature de Paris pour accueillir les Jeux Olympiques en 2024 est retenue, le secteur devrait connaître un regain d’activité. 

Retrouvez l’intégralité de l’étude en cliquant ici.