Back Vous êtes ici : Accueil Lieux de rêve

Lieux de rêve

D'où vient l'expression "tête de Turc" ?

tete de turcDe retour d'Istanbul, je me demandais quelle était l'origine de l'expression "tête de Turc". C'est simple : depuis le XVIIe siècle, les Turcs étaient pour les Occidentaux un peuple d'incroyants, des barbares cruels et sanguinaires. L'empire ottoman leur faisait peur. L'expression "fort comme un Turc", datant du XVIIe siècle, attestait d'ailleurs de cette image d'Epinal : les Turcs étaient considérés comme puissants, féroces et vigoureux.
Au XIXe siècle, lors des fêtes foraines, on trouvait des attractions constituées d'une sorte de dynamomètre surmonté d'une tête enturbannée (symbole du Turc) sur laquelle il fallait taper le plus fort possible, la force du coup étant mesurée par une aiguille. Comme il valait mieux se frotter à un symbole de force, la cible prenait la forme d'une tête de Turc. Ainsi, cette pauvre tête était constamment frappée par tout le monde avec violence a fait de la tête de turc celui sur lequel on s'acharne !

Heureusement, ces préjugés sont dépassés, et tant mieux parce que les Turcs m'ont charmée par leur gentillesse et leur accueil chaleureux. Pour en juger par vous-même, et si vous n'êtes jamais allé à Istanbul, je vous recommande cette destination, en particulier la vieille ville (elle a été élue meilleure destination au monde par les voyageurs de TripAdvisor en 2014). Il suffit de se promener dans les rues d’Istanbul pour comprendre ces mots de Napoléon Bonaparte qui disait : "Si la Terre était une nation, Istanbul en serait la capitale." Le mélange des héritages culturels témoigne de son passé riche et tumultueux. C'est en 330 que Byzance devint Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient ; on l'appelait à ses débuts la « nouvelle Rome ». En 1453, elle devint ottomane et perdit son statut de ville impériale au début du XXe siècle. Les rues stambouliotes transpirent ce passé multiculturel. C'est un véritable carrefour entre Orient et Occident, offrant aux touristes un enchevêtrement d’architectures et d’influences diverses. Synagogues et églises côtoient les mosquées. La cuisine turque, mêlant mezze méditerranéens et desserts à l'orientale, gorgés de fleur d’oranger et de miel, révèle des origines variées. La mosquée Sainte-Sophie raconte à elle seule les revirements historiques qu’a connus Istanbul : commandée au VIe siècle par l’empereur Justinien qui voulait surpasser la grandeur du temple de Salomon, elle marie l’architecture byzantine et les principes de construction des basiliques chrétiennes. Autre vestige incontournable de la ville : le palais Topkapi. La résidence urbaine du sultan sous l’Empire ottoman s’étend sur 70 hectares et présente aux visiteurs des salles renfermant de somptueux trésors, armes, meubles, vêtements ou encore des bijoux à faire pâlir les monarques d'hier et d'aujourd'hui.


Enfin, Istanbul est une destination idéale pour les parents et les familles : dans la culture turque, les enfants sont rois. Si vous venez avec le/s vôtre/s, les Turcs seront en extase devant eux, les saluant, leur souriant, les caressant, les touchant, les gâtant (combien de fois les miens se sont vus offrir bonbons, chocolats et autres gâteaux par des inconnus !). Ils sont donc bienvenus partout. :-)

 

Crédits photos : photo 1, photo 2 

Versailles expose Voltaire en hommage aux victimes de Charlie Hebdo

voltaireLe Château de Versailles a accroché un tableau de Voltaire, philosophe des Lumières, pour honorer la mémoire de ceux qui sont tombés pour la liberté d'expression après la tuerie dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

Le nom de Voltaire est sur toutes les lèvres et son Traité sur la tolérance est entré dans les meilleures ventes après les attaques terroristes  et la marche républicaine du 11 janvier. C'est pourquoi le château de Versailles a décidé d'ajouter sa pierre à l'édifice en accrochant un portrait de cette figure emblématique réalisé par Nicolas de Largillière en 1724-1725, au milieu de la salle du Pape, quasiment vide en ce moment. 

Un cartel rédigé en français et anglais accompagne le portrait, sous lequel on peut lire : Hommage aux victimes des attentats des 7,8 et 9 janvier 2015, « Qu'est-ce que la tolérance, c'est l'apanage de l'humanité. » Voltaire (Traité de la tolérance).

 

Crédit photo : Thomas Garnier

Le Château de la Muette : du pavillon de chasse royal à l'OCDE

chateau de la muetteLors des dernières Journées du Patrimoine, j'ai eu l'opportunité de visiter le Château de la Muette, qui n'est ouvert au public qu'à cette occasion. Ce lieu m'intéressait car il est lié à l'Histoire de Louis XVI et Marie-Antoinette. Aujourd'hui, il héberge l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques)...

Un pavillon de chasse puis un château royal

Le Château de la Muette était à l'origine un rendez-vous de chasse où les rois de France chassaient à courre dans le Bois de Boulogne sous le Moyen Age. C'est en 1572 qu'il est transformé en domaine royal par le roi Charles IX. Il le légua par la suite à sa sœur Marguerite de Valois, épouse de Henri IV, dite la Reine Margot, qui elle-même le légua à son fils, le futur Louis XIII. En 1716, il devient la résidence de la duchesse de Berry, fille du Régent (le duc d'Orléans). Suite au décès de sa fille, le Régent offrit le château de la Muette au jeune roi Louis XV. De 1724 à 1734, dix enfants royaux y virent le jour. Mais c'est essentiellement à ses favorites que Louis XV réserva le château : les soeurs de Nesle, Madame de Pompadour et Madame Dubarry.

Lire la suite...

J'ai testé : un restaurant insolite "Sur un arbre perché"

restaurant sur un arbre perchéJ'aime beaucoup les lieux insolites, les endroits à thème, ou originaux. Après les hébergements insolites comme la maison de hobbit, la cabane dans les arbres ou encore la roulotte, j'avais envie de tester un restaurant basé sur un concept original. Il y en a beaucoup à Paris (c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle j'aime tant cette ville, il y a tellement de choses à y faire, à y découvrir ! On pourrait y passer une vie qu'on n'aurait pas épuisé toutes ses ressources et possibilités. Bref.)
Hier soir, pour retrouver ma belle-sœur de passage sur la capitale, nous avons décidé de réserver une table dans un restaurant sur un thème zen-nature. Le concept ? Dîner sur une balançoire, ou dans une "cabane" perchée. La décoration est articulée autour d'un arbre, d'où le nom de l'établissement...

Lire la suite...

Giverny, la perle des Impressionnistes

Claude Monet bassin aux nympheas 1905Pour célébrer notre anniversaire de mariage, nous avons l'habitude de partir en week-end chaque année pour marquer le coup (nous aimons bien créer nos propres traditions). Pour ces noces de laine, nous avons mis le cap sur le charmant village de Giverny, devenu mondialement connu grâce à Claude Monet et aux Impressionnistes. C'était la troisième fois que nous nous y rendions : eh oui, jamais deux sans trois.
Giverny est situé en Haute-Normandie, à 75 km de Paris et 60 km de Rouen, sur la rive droite de la Seine. Escapade bol d'air pour les Parisiens, laboratoire et source d'inspiration pour les peintres en raison de la lumière si particulière du Val de Seine, Giverny ne manque pas d'atouts qui justifie une fréquentation d'un demi-million de visiteurs par an.

Giverny et la maison de Claude Monet : les Nymphéas

C'est l'arrivée du chemin de fer, au XIXe siècle, qui fait entrer Giverny dans l'Histoire. En 1883, Claude Monet aperçoit le village à travers la fenêtre du train (cette voie ferrée est désormais désaffectée). Il tombe sous le charme du site et y loue une grande maison : "La maison du Pressoir". Il s'y installe à la fin du mois d'Avril avec sa compagne Alice Hoschedé, ses deux fils et les six enfants Hoschedé. C'est une ferme avec un potager et un verger s'étendant sur un hectare. Giverny n'est alors peuplée que de 300 habitants, pour la plupart des paysans, et quelques familles bourgeoises. Une seule ferme est encore en activité à l'heure actuelle.

Lire la suite...

J'ai testé : une cabane dans les arbres

cabane dans les arbresJe poursuis ma découverte des hébergements insolites. Après la maison de hobbit et la roulotte, j'ai profité de l'arrivée du printemps et de l'anniversaire de ma moitié pour tester une nuit dans une cabane dans les arbres.

Ce type d'hébergement existe dans plusieurs régions de France, et dans différentes versions, avec plus ou moins de confort : sans sanitaires, avec toilettes et salle d'eau privée, avec toilettes sèches privées mais salle d'eau commune, avec accès par escalier, avec accès par tyrolienne, etc.

Si j'aime l'insolite, je tiens quand même à un minimum de confort (j'ai malheureusement pris l'habitude des chambres de châteaux et autres belles demeures !). Il était donc impensable pour moi de prendre la version "camping", sans sanitaires privés. Je suis donc partie à la recherche de la perle rare, à savoir :
- une cabane pas trop chère : c'est là où le bât blesse, les cabanes dans les arbres sont généralement à un tarif élevé, quasiment le même prix qu'un hôtel 3 étoiles, 100€ au minimum, et jusqu'à 150€ et plus... (ce qui est très courant).
- une cabane pas trop éloignée : pas plus de 2 heures de route, car voyager avec des enfants en bas âge, c'est compliqué, ils ne sont pas fans des longs trajets en voiture... Et puis, comme il s'agissait d'un week-end, on ne pouvait pas aller bien loin, pour vraiment en profiter. J'ai jeté mon dévolu sur la Seine-et-Marne qui présente l'avantage d'être à 1 heure de route de Paris, tout en étant déjà - pour moi - la campagne.
- une cabane cosy, avec une déco sympa : ce n'est pas parce que c'est perché dans les arbres que ça ne peut pas être joli... :)

Lire la suite...

Jolie sortie : la Réserve zoologique de Sauvage, à Emancé

A environ douze kilomètres au sud-ouest de Rambouillet se trouve la Réserve zoologique de Sauvage, dans la commune d'Emancé, dans le parc du château de Sauvage. La Réserve zoologique de Sauvage est établie dans un parc à l'anglaise classé de 40 hectares, qui entoure le château du même nom, édifié par Louise de Maison-Blanche, fille naturelle de Louis XIV et de Claude de Vin des Œillets, dame de compagnie de Madame de Montespan. Cette réserve avant tout ornithologique, puisque plus des 3/4 de la faune est constituée d'oiseaux, permet de voir évoluer des animaux en liberté. On peut y croiser des flamants rouges des Caraïbes, des paons, des pélicans, des autruches, des wallabys de Tasmanie (marsupiaux ressemblant à des petits kangourous), des antilopes cervicapre d'Inde, des émeus, des cerfs… Il y a également des oiseaux exotiques retenus dans des volières (grues de Sibérie, ibis chauves et étourneaux blancs de Bali). C'est l'ornithologiste, René Jamous, qui a fondé cette réserve dans le but de protéger et de promouvoir la reproduction d'animaux en voie de disparition afin de les réintroduire dans leur milieu d'origine.

Lire la suite...

J'ai testé : une nuit en roulotte

roulotteAprès un séjour réussi dans une maison de Hobbit, j'ai décidé de poursuivre l'expérience des hébergements insolites. Je me suis tournée cette fois vers la roulotte. Originales et ludiques, les roulottes offrent tout le confort d'une chambre d'hôtel, dans un esprit bohème. Situées en pleine campagne, elles permettent de profiter de la nature et du calme. On en trouve un peu partout en France, mais, pour des raisons pratiques, j'ai choisi les "roulottes de Bois-le-Roi" en région parisienne.

Les roulottes de Bois-le-Roi sont situées dans la base de loisirs UCPA de Bois-le-Roi, en lisière de la Forêt de Fontainebleau. On a donc un accès direct à toutes les activités et équipements sportifs de l'UCPA (moyennant paiement) : poney club, golf, centre équestre, tennis, multi-sports, etc. Leur localisation au sein du domaine fait qu'on se trouve au calme. Le soir, on n'entend pas un bruit, sauf le chant des oiseaux (et éventuellement des voisins qui discuteraient dehors).

Lire la suite...

L'Afrique du Sud et la France : l'histoire des Huguenots

Saviez-vous que 2013 était l'année de l'Afrique du Sud en France ? La promotion des cultures étrangères s'inscrit dans une politique de soutien à la diversité culturelle. Depuis quelques années, la possibilité est donnée à un pays étranger, invité officiel, de présenter les différentes facettes de sa culture. Après la Russie en 2010, c'est le pays de Nelson Mandela qui était à l'honneur cette année. Une saison culturelle marquée par des échanges et manifestations destinés à promouvoir ce territoire qui gagne à être connu...

Cela n'était ni calculé ni prévu mais mon roman sur l'apartheid, L'enfant de Soweto, est sorti au mois de mars au bon moment pour cette mise en avant de l'Afrique du Sud. :) Et ce ne sera pas le seul clin d’œil que je ferai à ce pays dans ma production littéraire (attention spoiler !). En effet, le tome 3 de ma série Le Couvent de la Reine, qui sortira en 2014, évoquera brièvement l'Afrique du Sud à travers les huguenots du XVIIIe siècle. Mais qui étaient-ils ?

Lire la suite...