Rois & reines
Le croissant, un apport de Marie-Antoinette
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Rien n'est plus faux. Marie-Antoinette avait un appétit d'oiseau, se contentait le plus souvent d'une aile de poulet et ne buvait que de l'eau (cf. William Newton).
Marie-Antoinette n'était donc ni une gourmande ni une fan de macarons, mais il y avait une pâtisserie qu'elle affectionnait tout particulièrement, parce qu'elle lui rappelait son pays et son enfance : le croissant.
Marie-Antoinette, icône glamour et objet marketing
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Je me souviens de la première fois que j'ai tenté d'aller à l'exposition consacrée à la reine, au Grand Palais, en juin 2008 : 2 heures de queue pour au final se faire refouler au seuil du musée pour cause de visiteurs trop nombreux (bon, il faut dire que j'ai eu le malheur de choisir le soir d'une opération "musées gratuits", il y avait donc une queue monstre, pire qu'à Disneyland Paris pour le train de la mine...). J'ai donc dû y retourner une autre fois, en nocturne, pour la faire tranquillement. (Au final, je n'ai pas appris grand-chose de nouveau, mais certains visiteurs ne manquèrent pas de faire des remarques désobligeantes à l'égard de la défunte souveraine, à se demander pourquoi ils étaient venus et avaient payé une dizaine d'euros. Pour baver sur son compte ?).
L'expression "avoir un Jules" et Marie-Antoinette
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Ainsi, l'expression "avoir un Jules" vient de Marie-Antoinette, et plus précisément, de son amitié avec Madame de Polignac.
Jolie, élégante, enjouée, Yolande de Polignac croise le chemin de la reine en 1775. Sa nature vive et spontanée plaît à Marie-Antoinette qui redécouvre à ses côtés la légèreté et l'insouciance qui lui font tant défaut à Versailles, étiquette oblige. Très vite, une amitié profonde se noue entre les deux jeunes femmes. La position privilégiée de Madame de Polignac lui permet d'obtenir de nombreux avantages pour sa famille et son entourage. Elle obtient le titre de duchesse et la charge de Gouvernante des Enfants de France en 1782.
Leur relation suscite critiques et jalousies. Le peuple juge scandaleux les privilèges accordés à cette favorite, alors que le royaume est en proie à des difficultés financières. L'amie de la reine est violemment décriée. Elle est si détestée que sa tête est mise à prix. En 1789, une récompense est promise à qui lui tranchera la tête et l'apportera au café du Caveau...
Le fantôme de Marie-Antoinette à Trianon
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La véritable Sissi
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Bien entendu, comme pour la plupart des films, je me doutais que le personnage incarné par Romy Schneider était romancé et rendu plus glamour que le personnage historique... mais je ne pensais pas que c'était à ce point.
En effet, lisez n'importe quelle biographie sérieuse d'Elisabeth d'Autriche et vous vous rendrez compte que la vraie Sissi n'avait pas grand-chose à voir avec celle des films.
Elizabeth de Wittelsbach, duchesse en Bavière, est née le jour de Noël 1837 dans le petit village de Possenhofen. C'est la troisième fille au sein d'une fratrie de huit enfants. Sa famille la surnomme Sisi. Élisabeth grandit à Munich et passe ses étés à la campagne, au château de Possenhofen, situé sur les rives du lac de Starnberg. Elle est élevée sans contraintes ni manières. Elle est passionnée d’équitation, de poésie et adore faire de longues promenades en forêt.
Les toilettes de Marie-Antoinette : quand la mode devient instrument politique
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Marie-Antoinette se faisait faire environ 170 robes à l'année, les tenues “réformées” étant régulièrement vendues ou données. Trois fois par an, la souveraine commandait à son "ministre de la mode" : douze grands habits de cour, douze petites robes dites de fantaisie, douze robes riches sur panier pour le jeu ou le souper des petits appartements.
Ces tenues occupaient la place centrale des dépenses de la reine, aux côtés de six autres postes budgétaires :
Louis XV le "Bien" Aimé
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Louis XV est né en 1710 à Versailles. Il sera roi de 1715 jusqu'à sa mort en 1774. Arrière-petit fils de Louis XIV, cet enfant orphelin (il perd tour à tour son père, sa mère et son frère) devient héritier du trône à l'âge de cinq ans. Durant sa minorité, c'est Philippe, duc d’Orléans, qui va assurer la Régence. Ce n'est qu'à treize ans qu'il prend véritablement le contrôle du gouvernement.
Louis avait tout ce qu'on pouvait attendre d'un roi : il était beau (on le considérait comme le plus bel homme du royaume), vif, intelligent, vigoureux. A vingt ans, il avait déjà donné un dauphin et un duc d'Anjou à la France (ce dernier devait mourir bientôt). Le peuple l'adorait et le surnommait le "Bien-Aimé".
Hélas, cet état de grâce ne dura pas. Avec le temps, son épouse dévouée, la polonaise Marie Leszczynska, qui accouchait presque chaque année et lui donna une ribambelle de filles, finit par le lasser. Il prit alors des maîtresses, dont les plus connues sont Madame de Pompadour et Madame du Barry.
Louis XVI
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Je débute ici une série de notes sur des personnages historiques. Elles n'ont pas pour objectif d'être savantes ni même exhaustives (il existe pour cela d'autres sites qui le font très bien), mais de donner mon analyse et ma vision de ces personnages.
Je commence par Louis XVI, et pas seulement parce que c'est l'un des héros de mon roman "Le destin d'une couronne", mais parce que c'est un roi qui me touche beaucoup, voire celui qui me touche le plus. En général, le roi préféré des gens est Louis XIV, flamboyant, charismatique, beau, doué, autoritaire, populaire... mais moi, il ne me touche pas (trop parfait, trop mégalomane ?).
Petite introduction sommaire : Louis XVI, Louis-Auguste de France, surnommé Louis le Dernier ou Louis Capet par les Révolutionnaires, fut roi de France et de Navarre (1774–1791) puis roi des Français (1791–1792), né le 23 août 1754 à Versailles, jugé par la Convention nationale et guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui, place de la Concorde) à Paris. Il est le fils de Louis de France (1729-1765) et le petit-fils de Louis XV auquel il succède en 1774, et le frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X.