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Lieux de rêve

La suite impériale du Ritz : dans le lit de Marie-Antoinette


On ne présente plus l'hôtel Ritz à Paris, l'un des plus prestigieux palaces du monde. Fondé en 1898 par César Ritz sur la place Vendôme, l'établissement s'est bâti au fil des siècles une véritable légende. C'est devenu l'hôtel des grands de ce monde : têtes couronnées, magnats des affaires, stars du show-biz, artistes..., il a hébergé les hôtes les plus illustres, du prince de Galles à Coco Chanel, en passant par Ernest Hemingway, Greta Garbo, Marcel Proust... 
Dans ce palace, tout est fait pour que l'on se sente comme un prince. J'en veux pour preuve la Suite Impériale, la suite la plus prestigieuse, la plus vaste - et la plus chère - de l'hôtel.
Malgré son nom, cette suite de 200 m² tient plus de l'Ancien Régime que de l'Empire. En effet, l'une de ses chambres n'est rien moins qu'une réplique de la chambre à coucher de Marie-Antoinette à Versailles. Il comporte un lit qui se veut une imitation du lit de la reine. 

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Si Versailles était copié...

Quand Louis XIV fit bâtir le château de Versailles, la France était l'État le plus puissant et le plus riche du continent.L'œuvre monumentale suscita alors dans toute l'Europe une véritable guerre architecturale : c'était à qui construirait le palais le plus somptueux.

Les grands de ce monde voulaient imiter Versailles sur deux plans :
- politique : le bâtiment comme affirmation du pouvoir
- architectural et stylistique
Petit florilège des principaux châteaux qui tentèrent d'égaler le palais du Roi-Soleil.

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La Maison Blanche et le Château de Rastignac

Cette image vous dit quelque chose ? Eh bien non, ce n'est pas la Maison Blanche mais le château de Rastignac, à La Bachellerie, en Dordogne. Mais alors quid de cette étrange ressemblance avec le palais présidentiel de Washington ? Qui a copié qui ?
Pour certains historiens, c'est le château de Rastignac qui a plagié la façade sud de la Maison Blanche. Examinons son histoire...
 
Dans les années 1780, le marquis de Chapt de Rastignac avait pour projet de faire reconstruire son château et fit établir des plans. Mais lorsque la Révolution éclata, à l'instar de nombreux nobles voulant sauver leur tête de la guillotine, il dut fuir la France pour l'Allemagne en 1791. Le projet ne redémarra que vingt ans plus tard. Le château fut reconstruit de 1812 à 1817, alors que la construction de la façade sud de la Maison Blanche était terminée depuis 1809, ce qui laisserait croire que Rastignac était bien le plagieur. 

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La Maison de thé de Mademoiselle Li

Au Jardin d’Acclimatation, se cache un endroit magique pour les amateurs de salons de thé : la Maison de thé de Mademoiselle Li...
Située au premier étage du pavillon conçu pour l'impératrice Eugénie en 1860, la Maison de Thé de Mademoiselle Li est bien plus qu'un simple salon de thé : c'est un temple de paix, un lieu empreint de spiritualité, suspendu dans le temps.
Dans un décor d'ancienne maison de thé chinoise, Hippolyte Romain, auteur et illustrateur, qui vit en Chine une partie de l'année, nous accueille et nous fait partager sa passion du thé.


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Le musée Antoine Lécuyer (Quentin de la Tour) à Saint-Quentin

Il y a un musée fort intéressant pour ceux qui s'intéressent au XVIIIe siècle français. C'est le musée Antoine Lécuyer, à Saint-Quentin (Aisne). Il abrite les oeuvres de Maurice Quentin De La Tour (dit Quentin de La Tour), le "prince des pastellistes", portraitiste officiel de Louis XV et de la haute société du temps.
Né en 1704 à Saint-Quentin, décédé en 1788 dans la même ville, il connut un succès foudroyant en peignant en 1735 le portrait de Voltaire qui en fit son portrait officiel et le fit dupliquer à l'infini.
Il peignit par la suite différents portraits de Louis XV et de sa famille, ainsi que de son entourage, devenant ainsi, avec Jean-Marc Nattier et Élisabeth Vigée-Lebrun, les artistes favoris de la cour. En 1750, il fut nommé conseiller à l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Paris était à l'époque le centre du monde, se faire peindre par Quentin de La Tour de la dernière mode... Parmi ses portraits célèbres, on peut citer : Voltaire, d'Alembert, Jean-Jacques Rousseau, Louis XV et bien sûr, la marquise de Pompadour… Sans oublier ses autoportraits qui sont restés célèbres.
 

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Reconstruire le Château de Saint-Cloud : questions à Laurent Bouvet

J'ai le plaisir d'accueillir Laurent Bouvet, président de l'association "Reconstruisons Saint-Cloud !" qui a répondu à mes questions sur le projet de reconstruction du Château de Saint-Cloud, détruit par les flammes en 1870.

Tout d'abord, pouvez-vous nous présenter brièvement le Château de Saint-Cloud et son histoire ?


Lorsqu'il brûla en 1870, le monument était constitué de trois parties tout à la fois distinctes et solidaires : le château des Gondi construit au XVIème siècle, le château de Monsieur édifié au XVIIème (constituant le corps central du bâtiment), et l'important ajout de Marie-Antoinette par Mique au XVIIIème. Comme il serait trop long de vous en dire davantage, je vous renvoie à cet article : http://saintcloud.histoire.free.fr/histoir002.html
 
Pouvez-vous nous parler de l'association "Reconstruisons Saint-Cloud !" ?

L. B. : Notre association est essentiellement un groupe de travail ; de ce fait, ce n'est pas une association "classique" en ce sens que - pour des raisons d'efficacité - c'est une association "fermée" au grand public et qui ne rassemble que quelques personnes. Néanmoins, dans les semaines ou les mois qui viennent, une modification des statuts devrait l'ouvrir largement. Son objectif est essentiellement de faire connaître et promouvoir notre projet de reconstruction auprès des hommes politiques, des décideurs en tout genre, des médias, et donc du grand public.

La galerie d'Apollon (voûte peinte par Mignard)

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Vienne, une capitale culturelle et gastronomique

josephsplatzA l'occasion d'un anniversaire, j'ai décidé de m'offrir un petit week-end à Vienne. Bien m'en a pris car j'ai adoré. Vienne était exactement ce qu'il me fallait en ce moment : une capitale culturelle, historique, où il y a autant à découvrir pour les pupilles que pour les papilles. Eh oui, Vienne est la capitale de la pâtisserie, des "viennoiseries" et du café.
 
J'ai aimé :
- l'architecture du centre-ville, aussi bien les bâtiments Ancien Régime que ceux de la Sécession (Art nouveau). Vienne, capitale de la dynastie ancestrale des Habsbourgs, comporte de magnifiques palais et bâtiments datant de l'ère impériale.

 

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